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19 juillet 2017 à 00:01

L'essor «phénoménal» du foot féminin en France

Brigitte Henriques, vice-présidente de la FFF chargée du développement du football féminin, se félicite de l'essor de la discipline, à deux ans du Mondial en France et alors que vient de démarrer l'Euro aux Pays-Bas.

 

Football - France (F) - Il y a un an, Brigitte Henriques (à gauche) saluait la 100.000e licenciée. Elles sont désormais 130.000. (E.Garnier/L'Equipe)

Il y a un an, Brigitte Henriques (à gauche) saluait la 100.000e licenciée. Elles sont désormais 130.000. (E.Garnier/L'Equipe)

À son arrivée à la tête de la FFF en 2011, Noël Le Graët avait confié un plan de féminisation à l'ancienne internationale Brigitte Henriques (15 sélections). L'objectif était d'atteindre le cap des 100 000 joueuses licenciées dans l'Hexagone, contre 54 000 à l'époque - et il a été franchi en février 2016. «Aujourd'hui, on est déjà à 130 000 licenciées, cela avance à une vitesse plus phénoménale qu'avant, se réjouit Henriques. Début 2016, on augmentait de 10 000 par an, on est passés à 25 000. Si on ajoute les éducatrices et dirigeantes, on est quasiment à 170 000 licenciées. »

Mais pour la vice-présidente de la FFF, cela ne fait pas tout. « On a besoin d'avoir davantage d'équipes. La demande est très importante, mais on a une disparité sur les clubs qui accueillent», relève-t-elle, expliquant que le nombre d'équipes féminines est passé de 3 000 à 5 000, depuis sa prise de fonctions. « Si on arrive à en avoir 8 000 d'ici à 2019, ce sera déjà bien.»

Moins dépendant des résultats des Bleues

Pour expliquer l'essor du foot féminin en France, la dirigeante (46 ans) cite les performances de Lyon, du Paris-SG, de Montpellier, et surtout «la Coupe du monde 2019 en France, attendue de manière conséquente». Elle met en avant les performances des matches de foot féminin télévisés, alors que la finale de la Ligue des champions femmes entre l'OL et le PSG, sur France 2, a réuni 3,5 millions de téléspectateurs lors de la séance de tirs au but, presque autant que la moyenne d'audience de la finale de la Coupe de France hommes sur France 2 (PSG - Angers, 3,4 millions) ou que celle de la finale de la Ligue des champions hommes sur C 8 (Real Madrid-Juventus Turin, 3,8 millions). «Même nous, on a du mal à y croire», dit-elle.
 
Une éventuelle contre-performance des Bleues aux Pays-Bas ne freinerait pas l'essor du football féminin en France, selon Henriques : «On a besoin de faire un résultat, mais ça n'a pas d'impact. On n'a plus la même dépendance qu'en 2009 ou 2010. Plus la performance est bonne, plus la dynamique sera importante. Mais on ne reviendra jamais en arrière.»
 
Autre symbole : l'équipe de France femmes est arrivée à l'équilibre budgétaire, avec 4 millions d'euros de dépenses par an (organisation, fonctionnement) pour quatre millions d'euros de recettes (droits télé, billetterie). «Noël Le Graët a voulu arrêter de donner des tas d'invitations pour les matches des Bleues, mettre un niveau de logistique et de cahier des charges aussi important que celui des garçons, et ça paie», affirme Henriques. 

Nathan Gourdol ("L'Equipe")

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